Sur le mental d'un agresseur au couteau
- Sacha Lesné
- 5 janv. 2015
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 avr.
Sur le mental d'un agresseur au couteau, nous pouvons distinguer 3 états d'esprit totalement différents :
Les menaces :
Un agresseur qui menace, que ce soit à bout touchant ou non-touchant n'a pas l'intention de faire du mal ou blesser "la victime", son but est d'obtenir quelque chose en retour (clés de voiture, sac à main, portefeuille etc...)
Concrètement en application : Nous avons la possibilité d'engager un dialogue, mais surtout nous disposons de quelques secondes précieuses pour réfléchir, ce qui nous permettra d'avoir le choix entre 2 possibilités :
1- Tétanisé par la peur, je le sent pas, je donne ce que j'ai sur moi: "je ne vais pas risquer de me prendre un coup de couteau pour 20 balles..."
ou
2- Je reste confiant et lucide, ma technique est ancrée en moi et mon mental est inébranlable, "JE LUI ARRACHE LA TÊTE !!!"
Les Slashs :
Son but n'est pas de blesser gravement sa victime mais de la balafrer, la taillader de manière à lui laisser une trace indélébile.
Ayant volonté de créer des dégâts psychologiques.
Concrètement en application : Sans être parano, éviter ce type d'attaque nécessite une maîtrise parfaite de la distance, ne pas laisser une personne avec qui on a, ou on a eu un problème s'approcher de trop prêt, même si celle-ci feint de se rendre ou faire la paix,
nous devons être en état d'alerte (sur le qui-vive) en permanence.
Si l'individu a une main planquée dans le dos et qu'il dépasse la distance de sécurité, frapper avant qu'il le fasse!
Les attaques en perforation :
Ceux sont les plus dévastatrices, cet agresseur n'en a plus rien à faire des lois, de la justice, de votre grand-mère, quand il a décidé de passer à l'attaque c'est pour tuer !
Concrètement en application : En vue de l'acharnement et de la détermination de l'agresseur à vous blesser, nous devons être 2 fois plus déterminé à le STOPPER ! Dans ce cas là, contrairement à une menace, nous avons 0 seconde pour réfléchir, d'où l'importance d'intégrer les mouvements de défense et de contre-attaque comme des réflexes.